« Quand on a proposé de mobiliser pour la grève du 25 mars dernier, en interne, beaucoup n’ont même pas réagi. On a dû se rendre à l’évidence : ce n’était plus le mode d’action privilégié par certains », rapporte Pablo Flye depuis l’université de Nancy où il étudie. « Pour nous, au contraire, il fallait continuer à faire exister cette dynamique de masse qui était en train de se perdre », poursuit Alice Dubois. Ne serait-ce que pour cette raison simple : « Toutes les personnes présentes dans nos organisations, même celles qui passent aujourd’hui à d’autres types d’actions, ont fait leurs premiers pas dans le militantisme grâce aux grèves pour le climat. » Et donc ? « Donc si on les arrête, c’est bien simple, dans deux ans il n’y aura peut-être plus de nouveaux militants », s’inquiète Pablo Flye d’un air sentencieux. »
Un article à retrouver sur Usbek & Rica